SAMEDI 24 JANVIER, TOUS A MARSEILLE !
Maintien de la SNCM et de ses emplois
NON au démantèlement !

Le démantèlement de la SNCM a commencé. Les lignes entre Nice, Toulon et les ports de Corse sont désormais arrêtées. Comme le voulaient le gouvernement et le patronat, la compagnie low-cost Corsica Ferries a désormais le monopole sur ces liaisons maritimes. Avec la remise en cause de la Délégation de Service Public octroyé à la SNCM pour la période 2014-2023, le gouvernement organise la liquidation de la compagnie maritime et le règne du low-cost.

Le saviez-vous ? Le 31 mai dernier, un bateau de la Corsica Ferries a navigué pendant 2 jours avec des milliers de passagers à bord avec un enfoncement de la coque de 4 cm par 50 m de long et une voie d’eau après avoir heurté un haut fond à l’Ile-Rousse. Voilà ce qui nous attend !

L’exemple de la Sardaigne est éclairant pour comprendre ce qui se passera à Nice : entre l’Italie et la Sardaigne, les armateurs napolitains, après avoir racheté la compagnie publique Tirrenia, se sont entendus avec Corsica Ferries pour doubler les tarifs.

Résultat : un prix de traversée multiplié par 2 et un effondrement du trafic de voyageurs.
La disparition de la SNCM, c’est :

• 4000 emplois menacés sur le continent et en Corse ;
• la disparition du service public au profit d’une compagnie low-cost qui pratique le dumping social, refuse d’appliquer le droit social et fiscal français et le pavillon français de 1er registre ;
• la hausse drastique des prix des liaisons maritimes entre la Corse et le continent.

Frédéric Alpozzo, secrétaire du syndicat CGT des marins de la SNCM, a prévenu : « nous entrons en résistance et en lutte avec tous les moyens nécessaires pour défendre les droits des travailleurs. (…) ceux qui pensent qu’une fois la liquidation prononcée, nous allons rentrer sagement à la maison, se trompent. Il n’y aura plus rien sur les quais. A partir d’aujourd’hui, nous sommes en insurrection jusqu’à ce que nous soyons entendus. Le gouvernement tente de nous faire avaler un faux repreneur dans la perspective des élections cantonales et régionales. Le gouvernement aura face à lui des salariés ».

Les leçons de la grève de juillet 2014, qui a vu Manuel Valls menacer les grévistes et le droit de grève, sont encore vivantes. Les marins ne doivent pas rester isolés !

Samedi 24 janvier : manifestation régionale à Marseille !

ENSEMBLE, PAR LA LUTTE ET LA SOLIDARITE,

NOUS POUVONS LES FAIRE RECULER !

Départ en bus de l’UL d’Antibes, samedi 24 janvier à 10H30. Inscription à l’Union Locale CGT d’Antibes.

Email : ul-cgt-antibes@wanadoo.fr / Tél : 04 97 21 27 50