Grève nationale et interprofessionnelle – 9 avril 2015 – Tous en grève !

Pour le retrait de la loi Macron
Pour la défense du Code du Travail et des Prud’hommes
Pour l’augmentation des salaires et l’arrêt des politiques d’austérité

Les organisations syndicales nationales CGT, FO, SUD et FSU appellent l’ensemble des salariés à la grève interprofessionnelle le jeudi 9 avril.

Dans le secteur privé, la CGT s’appuie quotidiennement sur le Code du Travail et sur les Conventions Collectives pour défendre les salariés. Considérant le Code du Travail comme une entrave, le patronat veut s’en débarrasser et le gouvernement lui en donne l’occasion avec la loi Macron.

Jugez-vous-mêmes : au-delà de l’extension et de la banalisation du travail du dimanche qui monopolise l’attention des médias, la loi Macron s’en prend au Code du Travail, à l’Inspection du Travail et aux Prud’hommes.

Elle entend rendre les salariés corvéables à merci, exploitables du lundi matin au dimanche soir : facilitation des licenciements collectifs, réduction des indemnités de licenciement et des offres de reclassement, suppression des peines d’emprisonnement pour délit d’entrave au fonctionnement des instances représentatives du personnel (Comité d’Entreprise, Délégués du Personnel, CHSCT), réduction des obligations d’embauche de salariés handicapés, définition des orientations et priorités de l’Inspection du Travail par les organisations patronales, c’est-à-dire par ceux qui sont contrôlés et qui peuvent être sanctionnés … suppression des élections prud’homales, limitation de l’action des juges syndicaux, suppression de la période 21H – 24H comme horaire de nuit ouvrant droit à compensation, …

Une loi qui supprime le second alinéa de l’article 2064 du Code Civil pour instaurer «  un nouveau mode de négociation inspiré du droit collaboratif nord-américain » visant à supprimer purement et simplement le Code du Travail français et les prud’hommes chargés de régler les litiges du travail.

En conséquence, un employeur pourra légalement imposer au salarié qui cherche un emploi, ou même à un de ses salariés déjà embauché, de signer une convention de droit civil qui réglera les conditions de son emploi. Une convention qui pourra être complètement en dehors des règles du Code du travail, avec la rémunération, les horaires, les conditions … voulue par l’employeur. Les seules obligations du patron seraient alors celles qui auraient été signées « d’un commun accord » entre lui et le salarié.

C’est un retour à la loi Le Chapelier de 1791 où les salariés, face aux patrons, devaient marchander de gré à gré leur situation et leurs droits. Un retour en arrière de deux siècles, visant à réduire les salariés à une somme d’individus flexibles et sans droits !

Dans le secteur public, les salariés sont frappés par les politiques d’austérité qui découlent du Pacte de Responsabilité, les services publics sont au bord de l’explosion : privatisations, gel des salaires, suppressions d’emplois, fermetures de services, réduction des horaires d’ouverture, augmentation de la précarité, délabrement des infrastructures …

Pour la défense du Code du Travail et des Prud’hommes
Pour l’augmentation des salaires, l’arrêt des politiques d’austérité et des suppressions d’emplois,
Pour le retrait de la loi Macron et de la loi Santé dirigée contre les médecins et les patients, dans le seul but de faire des économies et de supprimer 20 000 emplois dans les hôpitaux,

Une seule solution : la grève nationale interprofessionnelle !

Tous ensemble, en grève et en manifestation le jeudi 9 avril !

Départ de l’Union Locale CGT d’Antibes.

Inscriptions au 04 97 21 27 50 ou ul-cgt-antibes@wanadoo.fr

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